Comment étudier pour augmenter drastiquement tes performances
Imagine toutes ces heures de ta vie gaspillées. La vie c'est plate pis c'est long quand t'as quelque chose à faire mais pas envie de le faire. Ou quand t'as quelque chose à faire pis que t'es pas efficace à le faire. Ces précieuses heures qui auraient pu t'aider à être qui tu veux être, à faire ce que tu veux faire. Ou juste à te sentir mieux. Mais, comme (presque) tout étudiant, tu es peut-être pogné dans une loop. Un cercle vicieux d'étude inefficace.
Avant te parler des outils que tu pourras utiliser, je voulais prendre le temps de te parler de mon expérience. Pour moi, ce fut miraculeux. J'étais en burn-out en commençant mes études. Je ne pouvais pas m'imaginer passer à travers 3 années de marathon comme ça. Je savais que je n'avais pas des réserves pour le faire, donc il fallait que j'aie une stratégie autre que le surmenage. Mais grâce aux outils que j'ai mis en place, j'ai eu 100% dans au moins la moitié de mes examens en première année de parcours (et le reste autour de 95-98%). Je n'arrivais pas à y croire. Et, en plus, je me sentais de plus en plus en santé après chaque fin de session, contrairement à mes collègues qui semblaient se surmener. (La preuve que ce n'est pas obligé d'être drainant.)
On m'a dit que c'est parce que j'étais bonne à l'école, que j'étais meilleure que les autres. Mais je savais que ce n'était pas vrai.
J'ai toujours eu une moyenne très ordinaire, car je ne m'intéressais pas à l'école. Jusqu'au jour où j'ai décidé de retourner aux études (étudier la médecine chinoise). Je me suis réveillée en plein milieu de la nuit avec cette idée. Mais je sentais une forte résistance en moi. J'avais peur. Je ne savais pas si je pourrais m'épanouir dans cette nouvelle direction. Ou si je devrais sacrifier une part de moi trop importante qui m'aurait dénaturée.
J'ai donc pris le temps de faire un vrai bilan de moi-même. Prendre soin de chaque résistance, et écouter le besoin fondamental derrière, pour trouver comment je pourrais les combler malgré les exigences énormes de mes études à venir. Et ça, je me suis rendue compte plus tard dans mes études à quel point ce fut un facteur majeur de ma performance. C'est le premier outil que tu dois absolument développer si tu veux augmenter tes performances.
1. Accueillir chaque résistance pour la transformer créativement en alliée (c'est à dire, en chinois : aider les organes à mieux travailler en détoxifiant l'énergie latente du subconscient)
Si tu te sens procrastiner, c'est que tu as une résistance. Même si tu as une volonté forte comme l'acier de passer à travers ces études, cette résistance te mène à faire des pas dans la direction inverse. Les chinois appellent ça le "Qi caché" ou le "l'énergie perverse latente". C'est, dans le fond, quelque chose qu'on porte en soi (souvent dans le subconscient) qui nous influence et nous fait "dévier" de notre vie optimale. C'est quelque chose de pas réglé, que le corps n'a pas réussi de bien processer.
Offre-toi le temps dont tu as besoin pour comprendre ces résistances plus profondément. Oui, tu sais probablement déjà que tu ne veux pas prendre la direction de ta résistance.
Mais si tu cherches à comprendre vraiment pourquoi, et comment tu peux concilier les deux besoins sans faire de compromis, tu verras que cette résistance n'aura plus besoin de s'exprimer. Tu n'auras plus besoin de la faire taire et de te battre avec elle si tu réussis de trouver TA solution créative pour répondre aux deux besoins EN MÊME TEMPS.
2. Se nourrir au maximum pour pouvoir (préserver le Jing, le qi et le sang)
Ensuite, dans mon parcours de fille en burn-out, je savais que je n'avais pas de réserves vitales. Je savais qu'il me faudrait le maximum d'énergie que je pourrais aller chercher, sinon je n'y arriverais pas.
Peut-être que ce n'est pas ton cas. Que tu as beaucoup de réserves vitales en ce moment et que c'est ben correct de passer des heures de fou à étudier parce que tu ne ressens pas vraiment d'effets durables sur ton corps. C'est cool d'avoir des réserves vitales (ce que les chinois appellent le Jing). Sauf que, c'est souvent quand on commence à les avoir épuisées qu'on réalise qu'elles sont limitées. Pour toi aussi. Dans notre société, on a tendance à vivre à 100 milles à l'heure en se poussant toujours plus, ce qui fait qu'on finit par développer des symptômes de vieillissement vraiment jeunes. On apprends à nier ces symptômes parce que la société nous dit que c'est pas important, et que ce qui est important c'est de pousser plus, faire plus.
Mais la réalité du corps, c'est que c'est quantifiable. Chaque action que l'on fait qui ne nous nourrit pas nous draine un peu. Chaque action que l'on fait qui nous fait du bien nous nourrit un peu. Veux-tu vraiment passer 3-5-10 ans de ta vie à te pousser, te drainer? As-tu l'impression qu'il n'y aura aucune séquelle? C'est vrai qu'après quelques années à pousser son cerveau, on sent qu'il ne répond plus aussi bien.
Bref, j'ai senti le besoin de me sentir nourrie à travers mes études. J'ai fait ça de trois façons principales.
a) Se nourrir physiquement (tonifier la Rate, la première source d'énergie)
Donc puisque j'étais épuisée, je savais qu'il fallait que je mange bien. À chaque repas "sur le pouce", je sentais que c'était drainant pour mon système digestif, et pas vraiment énergisant. J'avais un bon système d'alarme sur ce qui me donnait de l'énergie vs. ce qui m'en enlevait. Donc je n'avais pas vraiment le choix. Il fallait que je prenne le temps. Cuisiner. Bio. Frais. Local. Ralentir... Manger chaud. Mettre de l'amour dans ce que je mangeais.
C'est pas facile de bien se nourrir dans les rushs d'étude. Souvent, on n'y pense même pas avant d'être affamé.
b) Se nourrir émotionnellement par la matière d'étude (tonifier le Coeur)
Aussi, je sentais que je ne pouvais pas me permettre de forcer mon cerveau. Je sentais que si je me faisais cette forme de violence, je n'allais pas pouvoir durer longtemps. Il fallait que je trouve une façon d'étudier qui me nourrisse au lieu d'être drainante.
D'abord, j'ai naturellement décidé de mettre plus d'énergie dans les matières que je trouvais plus nourrissantes/inspirantes. Elles me donnaient de la force en échange de mon effort, donc ça valait la peine! Et puis, j'ai appris à trouver toujours de nouvelles façons créatives de m'approprier la matière étudiée. Pas seulement l'apprendre pour l'apprendre, mais étudier parce que j'avais trouvé le pourquoi ça, et la façon créative de l'appliquer à ma vie.
Crois-tu que tu peux vraiment connecter avec ces cours plates? Comme si c'était toi qui avait besoin de faire du sens avec ces informations. En te projetant dans le toi futur, comme si tu avais vraiment besoin de savoir maintenant. Connecter avec ta curiosité pratique, dans le fond. Une autre façon de le voir, c'est de se projeter dans le passé de ceux qui ont découvert ces théories. C'était par nécessité! En se mettant dans cette peau-là, on arrive à déconnecter le mental, et allumer le feu intérieur.
Et puis, il y a l'aspect créatif. Jouer avec la matière. Faire des jeux de rôle avec soi-même. Faire des dessins, des schémas. D'une façon ou d'une autre, si tu veux que ça reste, il faut que ça sorte un peu de la tête pour s'imprégner dans le corps et dans le coeur. Et c'est là que ça devient vraiment TA connaissance. TON intelligence de cette matière-là. C'est là que tu développes ton expertise, pour faire ta marque dans ton domaine éventuellement. C'est impossible de faire ça en avalant toute l'information comme des robots. Si ça ne touche pas le coeur, si ça ne s'incarne pas dans l'aspect pratique, d'une façon ou d'une autre, tu auras perdu ton temps. Les chinois disent que la mémoire long terme appartient au Coeur.
Ma créativité et ma capacité à écouter mon coeur m'ont merveilleusement bien outillée pour faire face aux défis de mes études, et par la suite, aux défis de la vie.
3. Ralentir pour être plus efficace. #slowetude (nourrir le Yin)
Sauf que, puisque je suis passionnée dans la vie, j'ai tendance à m'éparpiller.😅 Mais puisque j'avais fait un bilan de mes résistances, je savais quelle était ma priorité et je voulais vraiment m'y enligner. Alors c'était naturel pour moi de me mettre au mode ralenti. Ralentir les activités, les rencontres, les projets. Juste rassembler mon énergie.
Comment réussir de faire des grandes choses dans la vie? Faire moins! Faire mieux. Être plus. Laisser l'Être s'exprimer dans les projets. Ralentir, ça coûte cher. C'est un gros sacrifice. Mais heureusement, la finalité de ce sacrifice, ce n'est pas seulement la réussite scolaire. C'est beaucoup plus que ça! C'est la connexion avec soi. C'est une meilleure énergie plus claire et focusée au quotidien, qui nourrit et qui fait du bien. C'est un sentiment d'appartenance au monde puisqu'on se sent plus compétent, plus créatif, plus vecteur de changement.
4. Relâcher la pression consciemment (drainer la chaleur du Foie)
Sauf que ralentir, apprendre à faire mieux, ça coûte un sacrifice qui n'est pas toujours facile à faire. Dans les moments où les résistances sont là, elles créent une pression interne qui veut exploser. D'un côté, il faut savoir décrocher, relaxer. Ventiler le trop plein pour nettoyer la toxicité et se sentir soi à nouveau. À un moment donné durant mes études, j'ai commencé à accumuler une colère qu'il fallait que j'apprenne à relâcher. C'est fou à quel point la pulsion est forte de relâcher la pression par la fuite... (la procrastination, bref.) Sauf que ça règle jamais vraiment le problème. Encore une fois, il a fallu que je me ramène à l'ordre.
D'un autre côté, il faut être conscient que la pression s'accumule au fur et à mesure. Quand on n'est pas alerte de ce qui se passe à l'intérieur de soi, on ne sent pas le "build up" qui se crée, et on s'en rends compte juste au moment d'avoir envie d'exploser. Dans ces temps-là, on ne peut plus faire grand chose. On est un peu pris dans un cycle d'accumulation et de drainage qui, au final, nous vole énormément d'énergie précieuse qui ne peut pas servir à l'étude.
Comment relâches-tu la pression, toi? As-tu constamment besoin de relâcher de nouveau, ou est-ce que c'est plutôt rare? Peux-tu sentir les micro-désagréments vibrer en toi pour en prendre soin avant qu'ils t'aient fait perdre beaucoup de temps? Comment doses-tu les moments de relâchement vs. tension pour rester équilibré(e)?
Et en parrallèle, une autre forme de pression interne, c'est celle de la peur d'échouer.
5. Faire face à la peur qui paralyse et oser être soi pour mieux absorber la matière (tonifier le Coeur, harmoniser Coeur et Rein)
À certains moments durant mes études, j'ai eu beaucoup de problèmes amoureux et de santé qui m'ont retardé. Je ne me sentais plus prête pour mes examens. J'étais anxieuse.
La peur... Je procrastine parce que j'ai peur d'échouer. J'échoue parce que j'ai eu peur. Pas parce que je ne suis pas assez bon(ne). Parce que la peur a envahi mon cerveau, et il n'est plus capable d'étudier librement. D'avoir du plaisir en étudiant. C'est la pression du deadline. Je me suis vite rendue compte que si je fuyais, c'est moi qui perdais.
Tu sais comment j'ai réglé ça? Juste m'offrir d'étudier comme j'en avais envie, sans succomber à la peur. Ça veut dire : je faisais face à ma peur de couler l'examen en ne la laissant pas me contrôler. C'est à dire que j'étudiais exactement ce que MOI j'avais envie, comme j'avais envie, d'abord, pour apprendre à être courageuse. Mais aussi, pour éviter de rentrer dans le cycle de la peur et menant à un cerveau innefficace et à une course contre la montre qui n'en finit plus.
Je ne voulais pas que la peur fasse entrave à mon cerveau ni à mon coeur (ma passion pour l'étude). Donc en période pré-examen et même en période d'examen, je m'accordais full de temps pour étudier les sujets qui m'intéressaient (en lien avec mon programme, quand même!), et un peu de temps pour étudier la matière exacte de l'examen.
Et pouf! Ce que j'avais étudié faisait souvent des liens avec la matière de l'examen. Et dans tous les cas, je devenais plus intelligente dans la matière qui m'intéressait le plus.
Mais, surtout, je devenais plus forte. Je n'étais plus dominée par ma peur. J'étais prête à accepter les risques pour éviter de payer le prix inévitable du cerveau en compote et des heures gaspillées si je me laissais emporter par la peur. Et avec cette méthode, je n'ai échoué AUCUN examen, même si pour certains, je n'ai pas étudié du tout. J'ai écouté mon coeur, et j'ai appri à faire confiance à la vie. Et je ne regrette vraiment pas d'avoir mieux étudié les sujets qui m'inspiraient, car c'est dans ceux-cis que je voulais me spécialiser dès le départ.
6. Prends soin de ton intelligence et de ta richesse intérieure
Bref, après à travers toutes ces histoires, j'ai reçu deux bourses d'études (sur les 3 possibles dans mon programme). (La 3e, je n'ai pas pensé d'y appliquer!)
J'ai arrêté d'étudier complètement dans mes 2 dernières années d'études à cause de trop de chamboulements dans ma vie personnelle et amoureuse, et parce que, honnêtement, ça allait trop bien. Une part de moi voulais focuser sur autre chose et trouvais que la matière de ces années-là m'intéressait moins. Donc j'ai suivi mon principe personnel et j'ai décidé d'étudier des sujets complémentaires à mon domaine d'étude à temps partiel durant ces années-là. Puis réussi sans trop d'effort mes études.
Mais le plus grand défi, c'est la vie! C'est d'être au meilleur de soi-même jour après-jour, pour pouvoir faire une vraie différence pour soi et pour le monde. Le plus grand défi, c'est d'être constamment performant sans se drainer. C'est d'habiter le monde d'aujourd'hui avec la sagesse des anciens. Leur lenteur. Leur savoir-être.
Si tu veux passer à travers ces années, mais aussi à travers toute ta vie en conservant la souplesse et la vivacité de ton cerveau, prends soin de toi.
Si tu veux vivre ta vie de façon significative pour 40-50 ans, prends soin de la lumière dans tes yeux, et de cette flamme dans ton coeur. Ne laisse pas les obligations l'éteindre. Utilise-les à ton avantage. Trouve ta façon de faire face à ce moment pour te respecter pleinement.
Selon la philosophie taoïste, les difficultés sont toujours une forme d'énergie que l'on doit apprendre à "digérer". Pas seulement pour s'en libérer. Parce qu'elles sont l'élément clé que la vie nous envoie pour aider à nous développer sainement. On a besoin de ces difficultés pour nous épanouir. Mais ça ne se fait pas tout seul. Elles vont juste nous avaler si on ne s'y applique pas consciemment.
Cherche comment ce défi peut devenir ton outil de transformation. Il faut utiliser toute la souplesse de son cerveau et la flamme de son coeur pour faire ça.
Je te souhaites le meilleur des succès en explorant ces outils que je t'ai partagé aujourd'hui. Je te souhaite de pouvoir les intégrer facilement et profondément, parce qu'ils sont vraiment efficaces.
Si, par contre, tu sens que tu n'y arrives pas. Si tu sens que tu aurais besoin d'aide pour mettre en application ces outils clés et transformer ta façon d'étudier. Si tu sens que tu aurais besoin d'aide pour transformer ta façon de travailler pour maintenant, mais aussi le restant de ta vie, je peux t'aider.
J'offre des services de coaching de vie par la médecine chinoise personnalisés, et je serais vraiment heureuse de t'accompagner dans cette recherche intérieure.
Si tu sens que je pourrais t'aider, contacte-moi pour qu'on prenne le temps de discuter ensemble. Voir si on se comprends et si on pourrait bien faire équipe pour ta réussite!
Dans tous les cas, succès à toi pour ta rentrée!
p.s. Si l'article t'a aidé, n'hésites pas à le partager!